Brice Hortefeux, né le 11 mai 1958 à Neuilly-sur-Seine (département de la Seine), est un homme politique français, membre de l'UMP. Ancien député européen et ministre délégué dans le gouvernement Dominique de Villepin, il est ministre de l'Immigration (2007-2009), du Travail (2009) puis de l'Intérieur (2009-2011) des trois gouvernements François Fillon.
En mars 2011, Brice Hortefeux annonce son intention de retrouver un siège de député européen. Élu lors des élections européennes de 2009 mais n'ayant jamais siégé du fait de ses fonctions ministérielles, la possibilité de son retour est mise en cause par le règlement intérieur du Parlement européen. La démission de sa suppléante Catherine Soullie devrait lui permettre de retrouver son siège. http://www.lepost.fr/article/2011/03/23/2444382_le-retour-de-brice-hortefeux-au-parlement-europeen.html#xtor=EPR-344-[NL_1144]-20110324
Propos controversés et jugements
Fin novembre 2007, il soulève une polémique en sous-entendant, lors de l'émission Capital sur M6, que les étrangers en situation irrégulière n'étaient pas des « citoyens honnêtes, propres ».
Lors de l'émission Le Grand Journal du 24 février 2009, Brice Hortefeux déclare « Je suis compatriote béninois » en exhibant un passeport diplomatique.
Lors de l'université d'été 2009 de l'UMP, à Seignosse dans les Landes, il déclare, posant pour une photo avec un jeune militant d'origine maghrébine : « Il ne correspond pas du tout au prototype. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes ». La scène a été filmée par une équipe de Public Sénat qui a décidé de ne pas la diffuser. La vidéo de cet échange est exploitée par Le Monde et déclenche la polémique. Le militant UMP qui apparaît sur cette vidéo défend dans un premier temps le ministre de l'Intérieur, en déclarant notamment que « Ça a été entièrement sorti du contexte. Mon secrétaire départemental blaguait avec le ministre parce qu'il parle auvergnat et c'est de là que c'est parti ». Néanmoins, après avoir quitté l'UMP en août 2010, il indique avoir fait l'objet de pressions de l'UMP, le poussant à intervenir publiquement en faveur du ministre La gauche de son côté demande la démission du ministre. Brice Hortefeux a depuis exprimé ses regrets, en invoquant une mauvaise interprétation de ces propos. Poursuivi par le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples pour « diffamation à caractère raciste » ou pour injures raciales, Brice Hortefeux est condamné le 4 juin 2010, par le tribunal correctionnel de Paris à 750 euros d'amende pour injure non publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine, à 2 000 euros de dommages et intérêts à payer au MRAP, et à la publication d'un communiqué de presse, compte tenu de « l'effet délétère sur le lien social d'un tel propos, quand il est tenu par un responsable de si haut niveau »30. Il décide d'interjeter appel de cette décision.
Il a également été condamné, le 17 décembre 2010, par le tribunal de grande instance de Paris pour atteinte à la présomption d'innocence à l'encontre de David Sénat, ancien conseiller de Michèle Alliot-Marie au ministère de la justice. Le jugement dispose que M. Hortefeux devra verser un euro de dommages et intérêts à M. Sénat. Le ministre devra en outre s'acquitter du versement de 3 000 euros pour frais de procédure. Il avait laissé entendre que ce dernier était à l'origine de fuites au journal Le Monde dans l'affaire Woerth-Bettencourt. Il a déclaré vouloir interjeter appel du jugement.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Brice_Hortefeux